Association des Mamans d'Israel


L'association des Mamans d'Israël pour Donner aux enfants Appauvris/Informer les mamans d'Amida-Ima est:
* une Association parrainée et guidée par le Rav Schlammé
* des conférences à visées éducatives
*un journal bi-trimestriel
*un site-blog avec différentes rubriques

mercredi 2 mars 2011

Pourim – Rav Yaacov Schlammé

                                          Pourim – Rav Yaacov Schlammé    
       





L’Histoire de Pourim est plus ancienne que celle de  Hanoukka.

Alors que celle de Hanouka se situe à l’époque du second Temple de Jérusalem, Pourim remonte à l’exil babylonien, qui a duré depuis la destruction du premier Temple jusqu’à la construction du Second.
Trop souvent, le public francophone se fait de l’histoire de Pourim une idée plus ou moins fondée sur la lecture d’Esther de Racine, ou au mieux, de celle de la traduction française de la Méguila d’Esther.
Or, comme dans tous les domaines des textes bibliques, une compréhension correcte dépend de la connaissance des commentaires de la Tradition orale.
En ce qui concerne Pourim, il y a tout un volume de la Guemara qui concerne la Méguila et qui se nomme la « Massereth Meguila », il y a de plus de nombreux commentaires sur la Meguila, citons notamment « le Targoum chéni » qui nous offre des commentaires très détaillés.
Si Hanouka  est le dernier miracle qui est arrivé à l’époque du Beth Hamikdach , et qui est en relation avec la spiritualité du Beth Hamikdach ; Pourim a été le premier grand miracle que Hakadoch Barouh Hou a accompli en dehors d’Eretz Israël.
Ce miracle porte  les signes d’un événement exilique.
L’histoire du miracle de Pourim se présente comme un enchainement d’événements qui, analysés séparément, n’offrent aucun signe de miracle.
C’est une suite de situations, comme il s’en présente couramment dans cette région du monde qu’est la Perse, pour ne pas l’appeler le pays des Mille et Une nuits.
Alors que la victoire militaire des Hasmonéens était visiblement miraculeuse, ainsi que l’était la durée de la combustion de la seule fiole d’huile d’olive pure, dans toute l’histoire de Pourim, rien ne va à l’encontre des lois de la nature ; il n’y a rien de physiquement miraculeux.
Et pourtant, on a bien raison de parler d’un Miracle. C’est que Pourim nous enseigne la différence que nous trouverons entre les miracles en Eretz-Israël d’une part et ceux que Hakadosh Baroukh Hou accomplit pour nous en dehors d’Eretz-Israël.
Alors, en quoi consiste le Miracle de Pourim ?
Quand les Juifs de Suze se sont rendus à l’invitation de ahachveroch au festin auquel Morderai leur avait interdit d’aller, personne ne se doutait que cette désobéissance serait la cause d’un danger qui planerait sur tous les Juifs du monde ( on parlait à l’époque sur les cent vingt provinces de la Perse , mais c’est la même chose.)
Personne ne pouvait se douter que la nomination au poste de premier vizir (premier ministre si vous préférez) de l’antisémite notoire haman ,était une étape qui accélérerait le châtiment envoyé par Hakadosh baroukh Hou.
Personne ne se doutait, non plus, que la disparition de Vachti  pour faire place à Esther au palais du Roi générerait la possibilité éventuelle d’une délivrance.
Personne ne se doutait non plus que l’intervention de Morderai pour étouffer dans l’œuf  le projet d’assassinat d’ahachveroch ,articulerait un autre élément de cette perspective de délivrance.
Je n’ai pas consulté les journaux de l’époque , mais je peux vous dire que de  tous les médias de l’époque, aucun n’a vu dans ces faits autre chose que des faits divers isolés,sans aucun lien entre eux !
Par conséquent ,quand la délivrance est arrivée, tous les médias de l’époque n’ont pas du tout vu en elle autre chose qu’un fait divers supplémentaire, sans lien avec ceux qui l’avaient précédés.
Est-il vrai, que la Main d’Hachem était complètement voilée ?
Il envoyait des événements apparemment Naturels, dus au hasard , sans plus.
Mais chez les Juifs, on sait que l’histoire est un enchainement ininterrompu d’interventions de D. ieu.
Quand les Juifs fléchissent dans leur fidélité à H. achem et dans l’accomplissement des Misvoth, D. ieu crée des événements qui ont une finalité dramatique !
Quand les Juifs se réveillent  [ Techouva ] ,quand ils se mettent à écouter Morderai, H. achem envoie un dénouement miraculeux.
Miraculeux certes, mais à première vue, non miraculeux !
Aucune loi de la nature ne s’efface devant le miracle de Pourim, contrairement au miracle de Hanouka, qui a eu lieu en Eretz Israel, Pourim se passa très loin d’Israël.
D’autre part, si le miracle a apporté une délivrance totale vis-à-vis du danger qui l’avait précédé, toutefois, les circonstances qui entourent le miracle ne sont pas très dignes ; en effet, qu’une jeune fille juive comme Esther soit acculée à se donner à un non-juif est le signe que cette génération n’était pas très digne dans sa vie juive !
Arrivés là dans notre réflexion , nous pouvons à présent tirer deux leçons de cette approche.
Pour celui qui vit en Eretz Israël, Pourim vient lui rappeler que les miracles que D. ieu accomplit pour nous portent la marque de notre niveau spirituel.
Pour celui qui vit encore en dehors d’Israël, Pourim lui apprend que D. ieu accomplit des miracles n’importe où, en faveur de ceux, qui par leurs actes et leurs pensées, Lui sont fidèles.
Cependant, pour entrevoir ces miracles, il faut déchirer le voile qui les enveloppe, il faut transpercer  l’apparence des faits divers que prennent les miracles de D. ieu en dehors d’Israël
D’ailleurs, l’usage populaire de se déguiser à Pourim, doit être compris comme notre affirmation que quelque soit la manière dont D. ieu déguise Ses Miracles (sous l’aspect de faits naturels) nous nous sentons capables d’y voir de vrais miracles.
Nous décodons les faits apparemment naturels qui cachent les vraies interventions de D. ieu.
Nos Sages. nous enseignent que la délivrance qui a été la finalité de Pourim, s’est accompagnée d’un renouvellement de l’engagement des Juifs de se conformer à l’accomplissement des Misvoth.
Si au mont Sinaï , Israël s’est engagé à vivre une existence de Thora et Misvoth,Pourim a suscité une nouvelle acceptation de la Torah et des Misvoth , dans la joie d’avoir été délivré par ce grand miracle.
De même chaque année, la fête de Chavouoth  nous incite à renouveler notre engagement envers H.achem,du fait de la crainte que nous inspire Mattan Torah ; la fête de Pourim est l’occasion de renouveler  et de renforcer notre Fidélité à H.achem et à ses Misvoth,grace à la joie qui emplit nos cœurs .
A tous et à toutes, je souhaite une bonne fête  de Pourim 5771

                       Rav Hayim Yaacov Schlamme

plante médicinale : le bouillon blanc

                                                         AMIDA-IMA/Février 2011/Année 4/N°12

Les Plantes Médicinales

 Le BOUILLON BLANC ou MOLENE

Nom Latin : Verbascum thapsus-famille :Scrophulariacée
Anglais      : Mulein
Espagnol  : Gordolobo
Italien       : Verbasco   

C’est une plante tomenteuse blanchâtre pouvant atteindre 150cm et qui pousse au bord des chemins, terrains incultes et lieux pierreux.
Il est curieux de trouver une plante qui porte le nom de bouillon !
Si son origine provient de l’emploi des fleurs et des feuilles en infusé, il faut y voir aussi la notion symbolique qu’évoque le bouillon à travers les remous de l’ébullition.
Le terme « blanc » évoque les feuilles recouvertes d’un duvet blanc.
Maimonide utilisa le Bouillon blanc comme expectorant, fébrifuge, cicatrisant.
Aujourd’hui, cette plante fait partie du mélange « espèces pectorales » dont la formule figure au Codex Pharmaceutique.
Autrefois, on utilisait ses feuilles desséchées pour fabriquer des mèches de lampes ; et si aujourd’hui la plante est méconnue d’un certain nombre de médecins, elle garde, compte tenu de sa composition, un intérêt thérapeutique certain.
C’est pour le traitement de la toux et des affections pulmonaires que cette plante a acquis ses « lettres de noblesse ».                                                         AMIDA-IMA/Février 2011/Année 4/N°12

Les Plantes Médicinales

 Le BOUILLON BLANC ou MOLENE

Nom Latin : Verbascum thapsus-famille :Scrophulariacée
Anglais      : Mulein
Espagnol  : Gordolobo
Italien       : Verbasco   

C’est une plante tomenteuse blanchâtre pouvant atteindre 150cm et qui pousse au bord des chemins, terrains incultes et lieux pierreux.
Il est curieux de trouver une plante qui porte le nom de bouillon !
Si son origine provient de l’emploi des fleurs et des feuilles en infusé, il faut y voir aussi la notion symbolique qu’évoque le bouillon à travers les remous de l’ébullition.
Le terme « blanc » évoque les feuilles recouvertes d’un duvet blanc.
Maimonide utilisa le Bouillon blanc comme expectorant, fébrifuge, cicatrisant.
Aujourd’hui, cette plante fait partie du mélange « espèces pectorales » dont la formule figure au Codex Pharmaceutique.
Autrefois, on utilisait ses feuilles desséchées pour fabriquer des mèches de lampes ; et si aujourd’hui la plante est méconnue d’un certain nombre de médecins, elle garde, compte tenu de sa composition, un intérêt thérapeutique certain.
C’est pour le traitement de la toux et des affections pulmonaires que cette plante a acquis ses « lettres de noblesse ».



Maimonide considérait ce remède comme infaillible contre l’enrouement.
« la décoction de toute la plante sert contre la vieille toux, spasmes, douleurs de dents…L’eau qui est distillée de ses fleurs ôte les marques de brulures. Ses fleurs appliquées sur les hémorroides,avec jaune d’œuf ,les arretent.Le jus de la plante, appliqué sur les verrues les éteint… »
Le Bouillon blanc renferme 3% de mucilage dont l’harpagoside (d’où son action anti-inflammatoire), des flavonoïdes et des acides gras.
Aujourd’hui, les indications thérapeutiques du Bouillon blanc rejoignent les travaux de Maimonide,on l’utilise dans les états inflammatoires ORL et broncho-pulmonaires.
Bibliographie :
Jadot et Lecomte-1992
Shovama -1986
Avramov -2003